20 abr 2012
19 abr 2012
Cumbres
Cumbre
Año 1991. Acrílicos y óleo metalizado s/papel. 23,5 x 18,5 cm.
colección particular: J.C. (Montbéliard - Franche Comté)
Etiquetas:
Acrílicos s/papel,
año 1991,
Dibujos,
En colecciones,
Formato pequeño
18 abr 2012
Cumbre
Cumbre
Año 1991. Acrílicos y óleo metalizado s/papel. 23,5 x 18,5 cm.
colección particular: J.C. (Montbéliard - Franche Comté)
Etiquetas:
Acrílicos s/papel,
año 1991,
Dibujos,
En colecciones
17 abr 2012
De los paseos por las vidas (dobles) II
De los paseos por las vidas (dobles) II, 2012
apunte fotográfico, impresión digital s/papel de 42 x 29,7 cm
(copia única)
colección particular M.C.F. Vigo
Etiquetas:
Año 2012,
Apunte fotográfico,
En colecciones
5 abr 2012
Superficiel
Memoria, 1997. Acrílicos sobre tela. 50 x 50 cm.
colección particular. Gotemburgo, Suecia.
colección particular. Gotemburgo, Suecia.
(Traduit de l’espagnol par Joséphine Coll)
Paysages d’incertitudes. Cartographies de la nuit. Le firmament
semblable aux déserts inversés. Sentiers trébuchant d’étoile en étoile. Jardin
arrière des rêves abandonné dans le lieu des solitudes premières. Promenades à
travers la mémoire: lacustre architecture du désir, saturée d’abîmes bleu-noir
que nous pouvons seulement franchir addossés dans l’obscurité. Routes infinies
et possibles parmi des corps célestes qui brûlent qui brillent qui clignotent
différemment du concept de distance: grande toile dépliée. Scènes illimitées
aptes à recevoir des signes intériorisés toujours encore à clôturer: intentions
de constructeur, de décorateur de firmaments.
Architectures de l’extérieur sans profondeur qui en permanence s’ouvrent
en plis de temps en rides d’espaces pour soupeser les doutes, la possibilité
autre. Paul Valéry nous dit: «… toute loi mécanique est, au fond,
irrationnelle, expérimentale».
Relations inaugurales qui plient la
physique classique et inaugurent de nouveau la sensibilité du poème toujours
encore à écrire donnant forme au concept nouveau de matière traversée par
l’incertitude de se savoir être. Être qui observe le bruit de la friction de
l’infiniment petit, le presque rien: Vie. Ombre. Désir. Déambuler entre les
fissures d’étranges concepts usés en essayant de conserver un équilibre nervuré
par le hasard. C’est le centre multiple, c’est l’horizon sans nombre qui
construisent le grand habitat qui nous déprotège de nous-mêmes en nous ouvrant
constamment à ce que nous sommes: des questionneurs de corps qui forment un
univers. Des êtres emplis de désir qui contemplent la respiration de la mer, de
la montagne. D’étoile en étoile, parce qu’ils sont point de lumière qui tisse
l’obscurité dépourvue d’épaisseur par une surface de plénitude. L’existence
résonne parce que s’effleurent les
surfaces au devenir nomade d’un territoire mince à n’en plus pouvoir.
L’obscurité accueille de fantastiques constellations de désir forgeant des
polygones aux arêtes invisibles qui accentuent les seuls points d’intersection
à l’aide de petites lueurs scintillantes. Parcourir ces arêtes, ces zones
d’ombre, c’est peindre les rêves
qui élaborent la carte intérieure du questionneur des nuits étoilées.
Marques
d’absence, points de solitude qui s’ouvrent vers de nouveaux parcours munis du
plus léger mais très complet paquetage. Energie désespérée qui apparaît depuis
le silence le plus profond; ce lieu unique où germent les images qui erreront
dans la minceur de la nuit pour décorer l’incertitude d’un moment de plénitude.
Image construite à partir des ombres de l’absence, avec des fils de désir,
tendue sur la peau légèrement colorée par la lumière d’un corps céleste qui
s’adosse dans l’herbe qui pousse sur le bord du chemin aux innombrables
promenades nocturnes. Des architectures ouvertes au devenir offrent des points
d’observation à l’image qui se déprend tremblante de la carapace première: le
désir. C’est le lieu du tableau qui se présente pendant que l’on interroge les
ombres peuplées de points de rouille, lorsque respire l’univers accompagnant le
rythme du peintre. Frictions refroidies par le courant d’ombres qui perdurent
dans les plis des multiples regards vers le même point non localisable.
Etonnante diversité de ces mêmes lieux proches débordant de silences sensuels.
Jeux de légères lumières qui sont là mais ne s’offrent qu’en accumulant arrêt,
répétition apparente. Des ressemblances rendant évidentes des routes
hasardeuses qui se croisent rarement dessinant ainsi quelques intersections.
Devenirs. Multiplicités auxquelles on assiste sans voix qui nommerait le
toujours singulier parcours du retour. L’originalité dans la répétition
désintéressée. Interroger la nuit étoilée, construire sur le plat de la toile
des réponses tremblantes qui sont toujours un début. Hofmannsthal: «Il faut
cacher la profondeur. Où? Sur la surface». Des ocres. Géographies de poétique
préverbale. Action de toucher: approcher l’attraction. L’acte libère de
l’énergie. Sueur. Trace. Tache. Cicatrice. Touchés par l’extérieur.
Géographies. S’inscrire dans les interstices du passé en le ré-ouvrant.
Arrêter. Penser c’est affronter, prendre en compte le différent. Lignes
erratiques de la matière qui s’ouvre lors de la pensée. La matière qui palpite.
Ainsi les rencontres.
Constructions.
Dans Zone, Lyotard dit: «Il faut pénétrer dans la
ville par les faubourgs. Le phrasé des faubourgs est le lamento: nous
n’habitons plus nulle part, ni dedans ni dehors. La plainte de l’être orphelin
résonnait déjà dans les quartiers de la ville classique avec Villon». Le
magnétisme qu’exerce la dessinité du milieu occupé avec exubérance: les herbes
et les buissons, le sentier aux bords imprécis, les minces murs évidés aux
petites pierres érodées par la nature elle-même et couvertes de lichens. Le
sentier et le mur sont nature construite de même que le tapis de fougères qui
les délimitent. Ce qui naît et ce qui se fait ne se différencient pas dans leur
présence propre. La matière est un désordre plus ou moins dense troué pour
permettre le mouvement réactif, et l’énergie qui l’habite la fait agir: la
matière en tant qu’activité spontanée. L’homme est nature et ce qu’il fait est
toujours acte de nature. Si le vent édifie des tapis de feuilles mortes et si
l’homme tisse le chanvre ces deux tapis son nature. La végétation menace la
partie arrière de la maison avec une agressivité guère plus gênante que celle
de l’ombre du pin sur le jeune châtaignier. Des mimosas tassés intercalés entre
quelque pin ou chêne; les eucalyptus proches. L’imagination intensifie les
différents points de vue sur le paysage. Le cognassier, l’oranger et le
figuier. Le buis qui, si les fenêtres sont ouvertes, introduit ses branches
dans la pièce. Le mélange d’odeurs intenses différenciant la prépondérance de
l’une sur les autres en fonction du vent. Lors d’un après-midi lointain, R.
Tagore disait à Einstein: «la vérité de l’univers est une vérité humaine».
Un
lieu dans le lieu où être à l’intérieur du dehors. Etre dans l’être comme le
milieu. Le regard, l’ouïe, l’olfaction, sentant ce qui pour être ne se divise
pas: bruit susurrant du cosmos entropique. Et dans la nuit de nouvelle Lune la
fascination devant ces points brillants éclairés juste le nécessaire pour se
montrer, étoiles aux intensités différentes, élaborant de schématiques figures
mythologiques difficilement identifiables. Sans noms propres. Sentir l’horizon
si proche qu’il n’existe d’autre horizon que soi-même en tant que tout. Un
magnifique désordre d’espace-temps que je transporte en tant que théâtre qui me
définit dans mes peintures et mes constructions. L’habitat que je construis et
qui me construit. Bois espacé dont les
pleins et les vides s’agencent de façon également importante pour qu’en entrant
nous sortions et qu’en sortant nous entrions: architecture réversible. Etreinte
si large qu’elle nous entoure entièrement. Telle un squelette de l’extérieur.
La fleur que je peins et celle qui pousse dans les interstices de la forêt sont
la nature agie par différents agents. Le résultat du travail de l’homme est
nature, tout au plus fossilisée. Et dans le fossile demeure sous-jacente et
ensommeillée une possibilité d’énergie. Il existe des utilisations disons
téméraires. La galerne ne tapisse pas de feuilles sèches, elle écarte ce
qu’elle charrie, elle fabrique à l’aide d’arbres brisés une ville habitée
aussitôt par des êtres qui abandonnent les endroits dépouillés. Avec les
résidus des carrières ont été construites toutes les pyramides, ne sont-elles
pas naturelles? Des manières différentes d’accumuler en laissant des vides pour
habiter dans l’ombre qu’ils fournissent. La pensée établit des points de
connexion: elle identifie, elle interroge. Walter Benjamin: «Je n’ai rien à
dire mais je dois montrer». Lorsque celui qui modifie le milieu est l’homme, en
quoi ses actes sont différents de ceux du volcan, du ruisseau ou du bourdon?
Dans la capacité de pactiser avec l’autre, également humain qui nous fait face,
dans le sol lui-même qui doit être réparti, un équilibre toujours précaire car
il n’est seulement qu’un agent de plus de la nature (le volcan lors de son
éruption roule des pierres et du feu: il élabore d’autres ordres exubérants).
La capacité de pactiser est ce qui rend la violence moins bruyante, qui la
transforme en un chuchotement facile à incorporer à la sensation. Intensité de
mouvement, agitation, vitesse. Le pacte a besoin de concepts partagés,
lisibles, mais ceux-ci doivent inclure d’une certaine manière la poétique de
l’être hasardeux, de l’habitat sujet aux inclémences du milieu: la complexité
qui implique une connaissance chaque fois plus grande. Mais la mise en scène
actuelle est douloureuse et en aucun cas susurrante. Nous possédons un
outillage meilleur mais avons consacré peu d’effort pour actualiser les pactes qui lubrifient le continuel
et nécessaire frôlement, car c’est seulement ainsi qu’existe la vie, la
friction. Les technologies sophistiquées nous apportent vitesse et rendent
confus, pour l’instant, le paysage; il ya lieu d’inventer d’autres software. Ainsi la ville sera comme le jardin, sur la façade arrière, peu
soigné, qui nous relate quelques contes que l’on nous narra merveilleusement
lors de notre enfance. La ville, l’espace-temps qui nous convient, est tout
aussi nature que le bois que nous avons élagué pour pouvoir la construire et
c’est en elle que nous devons nous déplacer. Dans le désert fleurissent aussi
d’autres roses que nous mettons précautionneusement sur nos bahuts.
Cosmos
d’une plénitude trop vaste et croissante qui à la moindre velléité d’obscurité dans les marges de notre
ville civilisée, nous surprend toujours par ses lumignons innombrables,
minuscules et dispersés. Le ciel de la nuit empli de constellations en tension.
Distances fécondes de signes à dessiner. Etoiles aux énergies fortuites et
mystiques sur une bande d’horizon qui s’insinue. Légèreté ici de lointaines
densités de lumière. Regarder vers le haut un peu plus loin. Orbites d’absence.
Erratiques hasards d’énergie s’épanchant en un bleu terrible. Espace cosmique
lourd de notre impalpable rêverie de transhumants. Temps. Espace. Les limites voyagent
avec nous, avec notre point de mire inquiet. Des êtres qui se transportent.
L’horizon garde toujours une prudente distance avec son observateur. Et lorsque
la contemplation s’arrête, toujours inaugurale, agir sur la toile liquidement
sans effrayer le devenir: don de l’instant.
Projeter
l’orbite asphyxiante du bras-main, —«patte antérieure
déterritorialisée»—. Le tableau territoire, en tant qu’univers
d’événements, de dessins-mot; Etiemble dit: «bien que les hommes naissent et
meurent depuis un million d’années, ils n’écrivent que depuis six mille ans».
Les voix multiples du dessin. Résonance orale des origines. Cosmogonie qui
s’offre sans envers. Signes de la stupéfaction. Météorologies du hasard (il
existe des systèmes complexes imprédictibles, comme le climat). Temps des
grands icebergs: territoires dépecés. Connivences avec l’accident. Un tableau
en tant que nuit étoilée. Une peinture en termes de manade. Se jeter sur la
surface de la danse rituelle (Pollock travaillant en posture animalisée). Nous
avons commencé il y a plus de vingt mille ans sur les toits et les murs de la
zone la plus retirée de la grotte et nous ressentons encore l’intense nécessité
de continuer. Ces énergies chaotiques que sont les étoiles en maraude de
planètes poussiéreuses. Depuis l’intérieur de l’extérieur. Désert et firmament:
délimiter des territoires à la cartographie profonde et tremblante, des champs
d’arpentage disloqué et intime et, par cela même, cosmiques vibrations
(super-cordes) de la tache qui l’habite déjà: le tableau accroché maintenant
devant nos yeux. Rien que des ombres.
Et
la mer, cette matière dans laquelle se baignaient nos ancêtres, et la montagne,
tumulus funéraire (aucun peuple n’ignore l’endroit où reposent ses morts),
lignes qui rêvent; matière différenciée par l’organisation de ses particules
les plus petites. Mer et montagne plus que substance question de densité de la
matière: eau et terre. La mer en tant que montagne d’eau. La montagne peuplée
de buissons-arbres qui après les longues pluies, au loin offre un, seulement
imaginé, toucher soyeux et aimable. Lorsque la façon de regarder est une sorte
de touche. Elaguer ou la nécessité d’espacer: espaces libérés. La culture se
trouve dans les espaces vides, dans les séparations entre mot et mot, dans les
interruptions, les interstices: les lieux pour aller voir et résister. La
suggestive intériorité de l’entrouvert. Entre les acacias vides pour à partir
de l’habiter regarder un territoire lieu de l’événement. L’extérieur en tant
qu’habitacle. Le regard qui unit. La ligne marque les limites pour, d’une façon
provisoire, délimiter ce qui s’avère impossible; sur la plage, qu’est le
rivage? Une bande oscillante et une zone contiguë où se cachent sable-eau-air
et des résidus du naufrage: des étreintes, des entrelacs. Et sans trace. Le
rivage n’est jamais une ligne, une succession de points l’un derrière l’autre
(le point est un concept abstrait), c’est un territoire bande sur lequel on
peut passer. Mer des regards inauguraux. Montagne mer, orographies ondulées du
sec et de l’humide: déplacements rythmiques à des vitesses différentes.
Bruit
cosmique de corps célestes qui entrent continûment en désordre. Les dunes et la
Lune voyagent. L’âge de la Terre s’élève à moins de la moitié de celui de
l’Univers, et en quarante millions d’années le paysage est devenu totalement
méconnaissable. On raconte que Théophraste pensait que les poissons fossiles
avaient remonté des rivières sous-terraines jusqu’à atteindre les sommets des
montagnes. Matière s’ébattant lors d’après midis sans fin: pierre calcaire
s’abrasant jusqu’à devenir marbre. Segments d’espace-temps: respiration
entrecoupée sidérale. Sortir momentanément de la tanière, regarder en entrant à
l’extérieur. Rouille d’énergie; fragment de temps de différente grandeur
seulement. Imaginer le spectacle de l’univers s’ouvrant sur l’infini. Visiter
le large habitat. L’esprit s’infiltrant dans la matière: la caverne de la nuit
nous regarde. Le paysage nous regarde. L’arbre comme un ensemble binaire de
buissons —systèmes qui tendent au désordre— avec vocation de profondeur
communiqués par un mât. Branche-racine. Buisson: structures du délire. Les deux
systèmes pénétrant la profondeur de l’air et de la terre. Recherches de la
chaleur/lumière de l’étoile et du
froid/obscurité de la planète. Arbre symétrie nivellement. Elaguer. Espaces
dépouillés. Lieux pour un résister. Immersion du regard attentif dans
l’horizon: prolifération d’effets mutants. Nous sommes déjà submergés dans le
dehors. Excitation, vie provoquée par le Soleil, cette étoile à la bonne
distance. Assis, dans le presque silence de la terrible agitation de la nature,
face à la montagne singularisée par la roche qui comme un menhir duplique, se
trouvant presque au sommet, sa cime, écouter les cosmiques copulations de la
matière. La beauté paradoxale de l’irrégulier (la ligne droite ne se trouve que
dans le regard). La foudre au cours de son rapide et éblouissant gauche
parcours zigzague. Présence filante qui excite la mémoire construite au cours
de l’enfance à chaque tombée de la nuit face à l’âtre —minuscule étoile
domestique— et en haut des myriades de corps célestes. Constellations de l’acte
de peindre. Dessinité de la rêverie. Nuit d’été.
Une
pluie fine qui provient des toits de l’extérieur fait briller l’imagination. «L’art comme
connaissance mystique du tout» dirait Italo Calvino. Peindre à force de
sobriété pour s’emparer de la complexité de ce qui est multiple. De petits
fagots de sarments gris pour lesquels ce qui est fortuit est le contact.
Faisceau d’innombrables et petits vides. Termes d’incertitude. Topologie des
images, orographie de la scène: le tableau. La peinture en tant qu’acte qui
convoque des forces sauvages et
universelles en les impliquant. La notion de temps à côté de celle d’intensité.
Espaces avec du temps. Entrer sortir, ne pas commencer ni finir: dans la
fissure. Il n’y a pas de repos final. Interminable amortissement. Modifications
vers le Big Crunch? Savoir se déplacer entre les
choses —tasse, mot, chaleur, énergie—. Orthographier la mémoire nocturne. Corps
célestes. Erosion. Poussière d’étoiles. La plage modifie son rivage contourné
quatre fois par jour. Ecailler des strates à la recherche de la trace.
Construire aussi avec les oublis pour que le vent nous peigne le paysage d’acacias
farnésiens aux légères fleurs jaunes. Prononcer le mouvement. L’œuvre en tant
que lieu en tension et minoritaire d’un processus sans fin. Inventaire terrain
humide de la mémoire, brume brillante.
Des roches tapissées de cartes initiatiques confuses surgissent au
milieu des prés. Chemin: champ d’intense frôlement du nomade. «L’homme avant de
parler se déplaçait». Lindon dit: «personne ne remarque l’absence d’un
inconnu». Juan de Yepes débuta ainsi son chant: «Que je connais bien la
source qui jaillit et qui coule, / bien qu’il fasse
nuit!». Quelqu’un a déjà dit: «debout au milieu
de la nature il y a encore une figure solitaire imposante».
Amando, 1997
publicado, en castellano, en el nº 3 de MICROFISURAS (diciembre, 1997)
Amando, 1997
publicado, en castellano, en el nº 3 de MICROFISURAS (diciembre, 1997)
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